- Émissions climat
L’ozone stratosphérique contenu dans la haute atmosphère nous protège du rayonnement ultraviolet émis par le soleil ; mais l’ozone troposphérique, contenu dans la basse atmosphère est à la fois un polluant atmosphérique et un gaz à effet de serre.
Quelles sources ?
L’ozone troposphérique un polluant dit secondaire. Il n’est pas émis directement par les activités humaines, mais il va se former en réaction à d’autres polluants émis par l’Homme.
Les émissions d’oxydes d’azote (par le trafic routier principalement) et les composés organiques volatiles (CO, CH4, COVs) vont s’associer pour créer, sous l’effet du rayonnement solaire, de l’ozone. Cet ozone est souvent à l’origine d’épisodes de pollutions régionales en été, lorsque l’intensité solaire est importante.
Au-delà de son effet polluant, il est également un gaz à effet de serre dans la mesure où il va capter une partie du rayonnement infrarouge émis par la Terre, et ainsi augmenter le forçage radiatif à hauteur de 0,4 W/m² environ.
Quels impacts ?
Impact sur la santé |
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Quelle évolution ?
L’évolution de l’ozone est assez variable dans la mesure où il s’agit d’un polluant secondaire, et où son évolution spatiale est souvent régionale plutôt que mondiale. Sa concentration a augmentée au cours du XXème siècle, mais se stabilise depuis les années 1990.
Son évolution au cours du XXIème siècle reste incertaine car elle dépend des émissions des polluants primaires, précurseurs d’ozone (oxydes d’azote et composés organiques volatiles).
Une manière d’atténuer les concentrations d’ozone passe par une réduction des émissions de polluants primaires, comme les oxydes d’azote ou le monoxyde de carbone, qui entrent dans la réaction de formation d’ozone. Cela passe par une réduction du trafic routier, en privilégiant par exemple les mobilités douces telles que le vélo, la marche, ou en favorisant les transports en commun et le covoiturage. Cela passe donc avant tout par des politiques locales.
Chiffres clés :
Concentration : très variable, de moins de 10 ppb à plus de 100 ppb selon le lieu
Durée de vie : 23 jours
Forçage radiatif global : + 0.4 W/m²