12/04/2016
- Air extérieur
L’analyse des cartographies de qualité de l’air de l’agglomération nantaise met en évidence des niveaux de dioxyde d’azote (NO2) et de particules fines (PM10) plus élevés à proximité des axes à fort trafic. C’est le cas du périphérique et des autoroutes A11 et A83. Depuis 2011, sur les sites éloignés des voies de circulation, nous constatons une stabilisation de la pollution par le dioxyde d’azote et une légère baisse estimée à 1 µg/m3 par an pour les particules fines. Comme les années précédentes, moins de 1 % de la population nantaise serait exposée à des risques de dépassement de la valeur limite annuelle pour le dioxyde d’azote.
des émissions globalement en baisse
Hormis pour le NO2, les émissions des principaux polluants sont en baisse depuis 2008.
une météo clémente
L'hiver 2013-2014 a été le 2ème hiver le plus doux depuis 1900.
un faible nombre d'habitants exposés à un dépassement de valeur limite
Un dépassement de la valeur limite annuelle est constaté pour le NO2. Celui-ci concerne moins de 1 % de la population et environ 17 % de la voirie. La majeure partie de la population réside dans des zones ou les concentrations en NO2 et en particules PM10 sont comprises entre 10 et 30 µg/m3.
une amélioration de la qualité de l'air
Une baisse de 1 µg/m3 par an des particules PM10 et une stabilisation du NO2 sont observées sur les stations de mesure.
La stabilisation des concentrations en NO2 s’explique principalement par la stagnation des émissions de ce polluant.
Retrouvez les cartes des niveaux de polluants pour l'agglomération de Nantes dans le document téléchargeable