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Suivi de la qualité de l'air à Nantes Sud-Loire, bilan 2023

  • Air extérieur

Les mesures réalisées au sud de Nantes durant l’année 2023 ont mis en évidence des niveaux de pollution représentatifs d’un milieu urbain de fond. On note une influence du chauffage résidentiel au bois pour les particules PM10 et PM2.5, conjuguée à une possible influence de la chaufferie bois Californie sur le site de mesure de Trentemoult durant 4 journées et 11 journées sur le site des Couëts. Ces élévations durent entre 1 et 2 heures.

Suite à la mise en service des stations de surveillance de la qualité de l’air à Trentemoult et aux Couëts le 2 mars 2017 localisées respectivement dans les communes de Rezé et Bouguenais, dans l’agglomération nantaise, Air Pays de la Loire dresse le bilan de la qualité de l’air pour l’année 2023.
Les niveaux de pollution enregistrés aux Couëts et à Trentemoult sont représentatifs d’un milieu urbain de fond avec une influence :

  • Du chauffage individuel au bois pour les particules fines PM10 et PM 2.5 ;
  • Des émissions de la chaufferie bois, ponctuellement, pour les particules fines PM10 et PM2.5 ;
  • Du trafic automobile pour le dioxyde d’azote.

En termes de réglementation :

  • L’ensemble des valeurs réglementaires définies pour le dioxyde d’azote et les PM2.5 a été respecté en 2023 ;
  • La valeur limite et l’objectif de qualité pour les PM10 ont également été respectés ;
  • Un dépassement du seuil d’information journalier pour les PM10 sur l’ensemble des sites les 9 et 10 février ainsi que le 9 septembre ;
  • Les 9 et 10 février ont été caractérisés par des émissions liées au chauffage individuel et des conditions météorologiques propices à l’accumulation des polluants au sol tandis que la journée du 9 septembre faisait l’objet d’une remontée de particules désertiques.

Les niveaux plus élevés en PM10 mesurés aux Couëts et à Trentemoult par rapport aux autres sites de l’agglomération nantaise sont liés à une influence des émissions de particules par le chauffage individuel plus importante dans cette zone.


En 2023, 11 journées ont été recensées durant lesquelles une influence des émissions de la chaufferie bois est possible sur le site des Couëts et 4 journées sur le site de Trentemoult. Durant ces journées, l’influence possible de la chaufferie bois se caractérise par des élévations ponctuelles de PM10 et de PM2.5 qui durent en moyenne une à deux heures. Une surconcentration de 13 à 20 μg/m3 pour les PM10 et, de 6 μg/m3 pour les PM2.5 est alors enregistrée selon les sites. Cette surconcentration ponctuelle augmente au maximum la moyenne journalière de +3 μg/m3 pour les PM10.
En 2024, il est prévu de poursuivre le suivi de la qualité de l’air en Sud-Loire. Ce suivi sur une année supplémentaire prendra en compte la fin de la saison de chauffage au bois de l’hiver 2023-2024.