03/07/2025
- Air extérieur
Les mesures réalisées au sud de Nantes durant l’année 2024 ont mis en évidence des niveaux de pollution représentatifs d’un milieu urbain de fond, comme c’était le cas l’année précédente. On note une influence du chauffage résidentiel au bois pour les particules PM10 et PM2.5, conjuguée à une possible influence de la chaufferie bois Californie sur le site de mesure de Trentemoult durant 1 journée et 6 journées sur le site des Couëts. Ces élévations durent entre 1 et 2 heures.
Suite à la mise en service des stations de surveillance de la qualité de l’air à Trentemoult et aux Couëts le 2 mars 2017 localisées respectivement dans les communes de Rezé et Bouguenais, dans l’agglomération nantaise, Air Pays de la Loire dresse le bilan de la qualité de l’air pour l’année 2024.
Les niveaux de pollution enregistrés aux Couëts et à Trentemoult sont représentatifs d’un milieu urbain de fond avec une influence :
- Du chauffage individuel au bois pour les particules fines PM10 et PM 2.5.
- Des émissions de la chaufferie bois, ponctuellement, pour les particules fines PM10 et PM2.5.
- Du trafic automobile pour le dioxyde d’azote sur le site des Couëts.
En termes de réglementation :
- L’ensemble des valeurs réglementaires définies pour le dioxyde d’azote (valeurs limites, objectif de qualité et seuil d’information et d’alerte) et les PM2.5 (valeur limite, objectif de qualité, valeur cible) a été respecté en 2024.
- Les valeurs limites (40 μg/m3 en moyenne annuelle et 50 μg/m3 en moyenne journalière à ne pas dépasser plus de 35 jours par an) et l’objectif de qualité (30 μg/m3 en moyenne annuelle) pour les PM10 ont également été respectés.
- Aucun dépassement du seuil d’information et d’alerte n’a été constaté sur les sites urbains de l’agglomération nantaise. Un dépassement ponctuel des seuils d’information et d’alerte pour les PM10 sur une journée a été enregistré sur le site de trafic boulevard des Frères de Goncourt le 29 avril en lien avec une pollution localisée sur ce site.
Les niveaux plus élevés en PM10 mesurés aux Couëts et à Trentemoult par rapport aux autres sites de l’agglomération nantaise sont liés à une influence des émissions de particules par le chauffage individuel au bois plus importante dans cette zone.
En 2024, 5 journées ont été recensées durant lesquelles une influence des émissions de la chaufferie bois est possible sur le site des Couëts et 6 journées sur le site de Trentemoult. Durant ces journées, l’influence possible de la chaufferie bois se caractérise par des élévations ponctuelles de PM10 et de PM2.5 qui durent en moyenne une à deux heures. Une surconcentration de 15 à 18 μg/m3 pour les PM10 et, de 6 à 10 μg/m3 pour les PM2.5, est alors enregistrée selon les sites. Cette surconcentration ponctuelle augmente au maximum la moyenne journalière de +2 μg/m3 pour les PM10. Ces élévations représentent 0,2 % du temps durant lequel la chaufferie biomasse est en fonctionnement. Ces surconcentrations et leur durée sont conformes à celles enregistrées les années précédentes.
En 2025, il est prévu de poursuivre le suivi de la qualité de l’air en Sud-Loire. Ce suivi sur une année supplémentaire prendra en compte la fin de la saison de chauffage au bois de l’hiver 2024-2025. Par ailleurs, de nouveaux analyseurs de particules basés sur le comptage des particules (FIDAS) remplaceront les analyseurs de PM10 et PM2.5 présents sur les sites des Couëts et de Trentemoult sans rupture de l’historique de mesures.