28/03/2022
- Air extérieur
Les mesures réalisées au Sud-Loire de Nantes durant l’année 2021 ont mis en évidence des niveaux de pollution représentatifs d’un milieu urbain de fond. On note une influence du chauffage résidentiel au bois pour les particules PM10 et PM2,5, conjuguée à une influence de la chaufferie bois Californie sur le site de mesure de Trentemoult durant 5 journées et 16 journées sur le site de Couëts. Ces élévations durent entre 1 et 2 heures.
Suite à la mise en service des stations de surveillance de la qualité de l’air à Trentemoult et aux Couëts le 2 mars 2017, Air Pays de la Loire dresse le bilan de la qualité de l’air pour l’année 2021.
Les niveaux de pollution enregistrés aux Couëts et à Trentemoult sont représentatifs d’un milieu urbain de fond avec une influence :
- du chauffage individuel au bois pour les poussières fines PM10 et PM 2.5,
- des émissions de la chaufferie bois, ponctuellement, pour les poussières fines PM10 et PM2.5.
En termes de réglementation :
- l’ensemble des valeurs réglementaires définies pour le dioxyde d’azote et les PM2.5 a été respecté en 2021,
- la valeur limite et l’objectif de qualité pour les PM10 ont également été respectés,
- un dépassement du seuil d’information pour les PM10 sur le site de Trentemoult le 8 janvier,
- deux dépassements du seuil d’information pour les PM10 sur le site des Couëts les 7 et 8 janvier.
- lors de ces deux journées, les niveaux journaliers sur l’agglomération nantaise dépassaient les 40 μg/m3.
Les niveaux plus élevés aux Couëts et à Trentemoult par rapport aux autres sites de l’agglomération nantaise sont liés à une influence des émissions de poussières par le chauffage résidentiel plus importante dans cette zone.
En 2021, 5 journées ont été recensées durant lesquelles une influence des émissions de la chaufferie bois est constatée sur le site de Trentemoult et 16 journées sur le site des Couëts. Durant ces journées, l’influence possible de la chaufferie bois se caractérise par des élévations ponctuelles de PM10 et de PM2.5 qui durent entre 1 et 2 heures. Une surconcentration de 15 à 16 μg/m3 pour les PM10 et, de 6 à 9 μg/m3 pour les PM2.5 est alors enregistrée selon les sites. Cette surconcentration ponctuelle influence peu la moyenne journalière (augmentation de +3 à + 4 μg/m3 pour les PM10 selon les sites).
En 2022, il est prévu de poursuivre le suivi de la qualité de l’air en Sud-Loire. Ce suivi sur une année supplémentaire prendra en compte la fin de la saison de chauffage au bois de l’hiver 2021-2022.